RCP XV / Gretz Tournan Ozoir RC77 (13/01/2013)

Réserve :

Score : 30 / 17

Première :

Score : 25 / 31

Malgré une équipe atypique, les gars de Balard réussirent à prendre les devants sur l'adversaire seine et marnais. Un beau résultat à péréniser pour la suite du championnat qui place nos petits gars 3ème du classement provisoire.

Gretz-Tournan-Ozoir, l’association du terminus RER E nous ayant battu à l’aller, le match retour chez nous se devait de remettre les pendules à l’heure… Raté. Le match a déjà commencé avec dix minutes de retard. John Lennon, tout droit venu de Liverpool jouer de la musique avec son sifflet, donna le coup d’envoi dans un froid glacial et devant une foule nombreuse.

Début de match attentiste, où s’alternent les périodes de pseudo-domination. Les buteurs de chaque côté ne sont pas encore très chauds, malgré les nouveaux pieds commandés pour Noël. Finalement, Alex enquille les trois premiers points de 2013 grâce à une pénalité aux 40m. Dans les minutes qui suivent, Damien fête son retour par un joli carton jaune, que l’arbitre a dû  tendre face à son dernier œil valide pour être sûr qu’il le voit. Le rugby à 14 continue de faire tellement d’adeptes dans notre club que l’on envisage de le rebaptiser le RCP XIV.

Sur une touche dans notre camp, GTO pénètre dans nos 5m. Le numéro 9 joue parfaitement le renversement et profitant d’un gros passage à vide, envoie la balle à l’ailier qui marque en coin. Durant tout le match, ce numéro 9 usa à chaque fois de cette technique de renversement rapide, très bien exécutée, et qui balaie le terrain de long en large. C’est l’art Ozoir automatique.

Aller voir chez les GTO peut s’avérer être une méthode efficace pour gagner le match. De retour chez eux, sur une touche bien réceptionnée sur les 30m, Alex lance la cavalerie légère. Combinaison parfaite jusqu’à Bertrand qui transmet à Vincent dans l’intervalle. Malgré deux mecs sur le dos, Vincent parvient à me passer le ballon. Je repique intérieur et marque à l’arrache tout juste sur la ligne. On repasse devant et le score est de 10 à 5.

Le numéro 12 de GTO brise notre ligne de défense, et les petites pattes de Bertrand n’y feront rien. Il aplatit entre les poteaux.

John Lennon chante la mi-temps sur le score de 13 à 12 pour nous. Une deuxième pénalité nous a laissé en tête mais le match est loin d’être gagné.

Reprise des hostilités. GTO reprend la marche avant, et leur dix marque un drop aux 22m en face : GTO repasse devant.

Super Hugues sentant que les choses s’envenimaient, prit les choses en main. Sur un ballon cafouillé après mêlée, il démarre grand champ et dépose son vis-à-vis. Il trouve Vincent à l’aile qui déboule comme un cabour depuis les Alpes, déborde et retrouve Hugues à l’intérieur pour un superbe essai. (20-15 pour nous). Et là, c’est le drame. John siffle à tout va. Il faut dire que sa mère était en tribune, il voulait bien faire, et composer un solo avec son sifflet. Donc, à chaque regroupement ou chaque faute, un petit bémol, et John se met à nous sanctionner. Francis a bien essayé de comprendre ses décisions…

-          Mais monsieur l’arbitre !

-          Oh oh ! Let it be, ok ! Let it be monsieur. Ob-la-di, ob-la-da, donc c’est pénalité contre vous.

Ou encore

-          Monsieur, y a en-avant repris devant là !

-          Can’t buy me love, monsieur. Et puis ça serait pas cool pour eux. Alors please please me, parce que yesterday all my troubles seemed so far away.

Il faut quand même avouer que nos troupes se sont un peu trompés sur les principes et l’acronyme du RCP : Regroupement Contestation Pénalité

L’arbitre sifflera le RER E trois fois, mais nous… Un nombre incalculable de pénalité permit à GTO d’enquiller 9 points supplémentaires, et à Bertrand de se reposer 10 minutes. RCP XIV represent.

A dix minutes de la fin, les choses sont mal engagées. Heureusement, sur une attaque près de la ligne, Hugues passe la défense en revue et retrouve Virus pour l’essai de l’espoir. Encore trois minutes à jouer… Les dernières attaques sont donc désespérées, le ballon vole de main en main. Le miracle va-t-il se reproduire ? Non. Un dernier en-avant vient tout gâcher. Grouchy arrive trop tard, la cavalerie a un pied à terre, l’artillerie est sans munition et je me fais éclater la gueule. Horreur. Consternation. Nous perdîmes.

Nous voilà bien embarrassés. Nous devions nous acquitter de la dette Gretz. C’est loupé.

Stanislas Lefort, grand reporter

Nounours, reporter photographe